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Écoutez/Achetez Memento Mori de Depeche Mode dès à présent : https://lnkfi.re/DM2023

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   Écoutez/Achetez Memento Mori de Depeche Mode dès à présent : https://lnkfi.re/DM2023

Guirex


guirex

Messages recommandés

Bonjour les gens,

 

Pourquoi j'aime DM ? 

Parce que le premier single que j'aie jamais eu est dreaming of me, 

Parce que j'aime leur côté clean et crade à la fois, 

Parce qu'aucun groupe n'a jamais réussi ne serais ce qu'égaler leur étrange mélange de jolis textes et de musique sombre tout en étant puissante et innovante, unique.

 

Je dois dire que je vais sûrement me faire maudire d'entrée, mais pour moi DM c'est 1981/1994. Après, c'est un autre DM, je respecte tous ceux qui continuent la route avec eux,

mais moi j'ai beau essayer je ne me fais pas à leur son actuel, et je voue au batteur une haine quasi insondable, car il a tué une bonne partie de ce son si reconnaissable que j appréciais tant.

 

Ne m'en voulez pas, je suis probablement trop vieux,  

 

Merci en tous cas pour votre site :D

 

Guirex

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Bienvenue! Je ne sais pas quel âge tu as mais pour ma part, j'en ai 50, et j'apprécie aussi bien les anciens que les nouveaux morceaux. Je pense que c'est tout simplement une question de goût, chacun "vibre" selon sa propre sensibilité; certaines musiques nous touchent, d'autres moins ou pas du tout! Ce serait monotone si tout le monde aimait les même choses! Par contre pour le batteur, tu vas fort. On ne peut comparer le son sans batterie du début avec les lives comprenant un batteur; lui, il fait avec son instrument, beaucoup apprécie le "pêche" que donne le batteur en concert. A moins que ce ne soit son jeux que tu n'apprécie pas?

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Merci pour l accueil :)

 

J'ai 44 ans, ma soeur m'  a offert "dreaming of me" parce qu'elle trouvais ça mignon, la pauvre, elle ne savait pas dans quoi elle s'embarquait  :laugh:

Oui, j'assume ma dureté envers le batteur, ce n'est pas tant que je refuse que DM ait un batteur, c'est juste que je considère que les sons de batterie quasi toujours renouvelés font partie de l'identité DM.

Par exemple, le son de caisse claire pris dans la collection Akai S3000 qui est utilisée dans World in my eyes donne un charme au morceau qu'une batterie classique ne rend pas.

Si DM avait choisi un batteur qui jouait sur des pads, comme le faisait le batteur de Bjork pendant la tournée "post", alors on aurait pu avoir les sons d'origine, mais avec la réactivité d'un musicien live.

En plus, je trouve son set up à la Motley Crue complètement délirant, DM n'est pas Metallica, et je le trouve lourd, sans subtilité, Cf les roulements dont il pourrit plein de morceaux.

Non, vraiment, je crois qu'il y avait musicalement mieux à faire, mais ça, c'est mon goût  :biggrin:  

Je dirais pareil avec Gordeno, qui ne retranscrit pas vraiment l'esprit des morceaux qu'il joue non plus, réécouter Alan jouer "Death's door" sur la tournée Devotional, et alors on voit ce que l'on a perdu.

J'assume, je suis un vieux con, j'espère bien que les autres fans se régalent encore comme au premier jour, moi je ne peux pas passer un jour sans DM, mais le DM 1982/94 ...

Que voulez vous, Alan me manquera toujours.

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Welcome guirex

 

Tu peut pousser jusqu’à Ultra même si Alan n’était plus la il reste le dernier album très bon ( j'ai mi quelque année à l’acheter quand même ce lui la :happy: )

pour Eigner il me dérange pas temps qu'il retranscrit le son original ; par contre Gordeno Heuu je vais m’arrêter la , c'est pas bon pour les vieux de s’énerver 

Modifié par gilbert
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Mwais, Ultra, pour moi, c'est le début de la fin d'une époque. J'avais vraiment pas digéré les "uselink" et surtout jazz thieves, ou là j'avais eu le sentiment que l'on se foutait un poil de ma gueule.

Sur 12 titres en fait il n'y en avait que 9 véritablement, j aime pas "it's no good", en fait, le seul titre que j'avais trouvé tolérable c'était barrel of a gun, alors j'avais trouvé cela bien court. Il y avait bien "home" mais je préfère la version de Grandby.

non vraiment, il y a rien à faire, j'ai même remis le CD après avoir tué les trois araignées qui étaient dessus pour voir s'il y avait pas erreur, ben pour moi, non.... (pas taper la tête svp, ca fait mal la tête ...)

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  • 2 semaines après...

welcome ;)

 

pour ce qui est de Christian, ce qui me chagrine le plus c'est qu'à partir ou tu mets un batteur sur scène, il est préférable de le faire participer au sessions studio histoire d'avoir des titres avec les mêmes sons sur CD et en live. Mais Martin n'y parait pas très pour, donc ......

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Bah celui là franchement je comprends, mais il y a incohérence en effet, soit tu es un groupe de musique électronique et alors tu mets ton batteur sur des pads, ou tu lances des loops, ce qui avec les outils de maintenant te donne une flexibilité totale, soit tu es un groupe de rock comme il en existe des milliards, et tu amènes ton batteur en studio pour porter les packs de bière :D

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  • 3 semaines après...

Bienvenu à toi !

Je partage également ton point de vue, j'ai craqué pour DM quand j'ai écouté MFTM et le live 101 ; je suis beaucoup plus fan de la période électronique avec des bons sons de perçus bien métalliques, les pads et les samples et ces sont étaient bien plus puissants que la batterie de Christian mais bon...

Maintenant hâte d'écouter leur nouvel album mais j'espère toujours pouvoir entendre les sons de l'époque que j'aime tant !

See you

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  • 3 semaines après...

no comment

 

Alan Wilder. Son nom ne vous dit certainement rien, mais si l’on dit Depeche Mode alors tout le monde lève la main ! Homme de l’ombre, cet anglais discret a servi la bonne cause modienne pendant une douzaine d’années sans faire de bruit. Seule la porte qu’il a claquée après la tournée des excès, Devotional (1993-1994), raisonne encore dans la tête des admirateurs du groupe. Et pour cause, c’est Wilder et personne d’autre qui a été longtemps l’architecte sonore des stars de l’électro pop.

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Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Depeche Mode, après son départ, s’est orienté vers un son « rock », avec guitares et batterie. Alan Wilder, c’était l’habilleur des mélodies, l’arrangeur de Martin Gore, un créateur d’ambiances et de sons. Au sein du combo il n’a quasiment jamais eu son mot à dire en matière de songwriting. Le blondinet Gore lui a bien laissé quelques miettes au départ, histoire de l’amadouer (« Two Minutes Warning » et  « The Landscape is Changing » sur Construction Time Again (1983), « If You Want » sur Some Great Reward (1984), sont des compositions de Wilder), puis plus rien pendant dix ans.

Son art de l’arrangement a pourtant permis au groupe d’accéder à une notoriété fulgurante avec le titre « Enjoy the Silence ». Lui attribuer entièrement son succès serait bien entendu de la pure mauvaise foi, mais le dépouillement de la chanson, sa limpidité, ne sont clairement pas innocentes dans sa popularité. Et c’est Wilder qui a dit à Gore durant l’enregistrement de Violator (1990), alors que ce dernier ne parvenait pas à terminer le morceau, empêtré qu’il était sous des couches d’instruments, qu’il fallait simplifier au maximum sa mélodie, diminuer le tempo*. C’est aussi lui, qui, trois ans plus tard, a importé la batterie sur l’album Songs of Faith and Devotion (1993) et initié par là-même l’heureux virage rock que suivra le groupe par la suite.

Mais pour rendre un véritable hommage à Wilder il faut surtout évoquer son projet solo, Recoil, né sans doute d’une forme d’insatisfaction, Gore ne lui laissant donc qu’un rôle d’arrangeur au sein de Depeche Mode. A l’écoute de son premier album sous ce nom, 1+2 (1986), l’anglais semble avoir du mal à s’émanciper en tant que compositeur : beaucoup de samples empruntés aux chansons de DM, et des compositions hypnotiques qui s’étirent parfois inutilement. Toutefois, il réussit dès ses débuts à installer une ambiance glauque, psychédélique et envoûtante qui deviendra sa marque de fabrique par la suite. A ce titre, des morceaux comme « Grain » et « Stone » perturbent encore, plus de vingt ans après leur sortie : une mélodie au piano sobre et pesante, des bruits qui sortent tout droit de l’espace, c’est fascinant.

Ce qu’il est intéressant de constater, c’est que même seul aux commandes, Alan Wilder reste tapi dans l’obscurité médiatique. Dès son deuxième album, Bloodline (1992), il fit appel à des chanteurs de tous horizons musicaux, préférant laisser ces derniers tenir les premiers rôles. Bloodline est à proprement parler un album de transition qui démontre que Wilder veut alors s’éloigner du format dépouillé et très expérimental de ses premiers pas pour embrasser une musique plus complexe, plus éclatée. Recoil prend alors un tournant plus orchestral, entre électronique, blues et musique à filiation cinématographique.

C’est cette formule dans laquelle cet artiste hors-normes, hors des sentiers battus, a trouvé un épanouissement total. Planqué derrière ses claviers et ses machines, Alan Wilder fait parler un monde tiraillé entre musique roots (le blues donc, mais aussi le gospel et la soul) et psychédélisme électronique moite, souvent malsain. A ce jour le point d’orgue de sa carrière est le génialissime Liquid (2000), porté en son temps par le single « Strange Hours » sur lequel la voix de la diva Diamanda Galás se fait torturer dans un finale réellement flippant. A l’instar de ce titre, la musique de Recoil est androïde : le facteur humain, chaud et vivant (que ce soient les voix charnelles que convie Wilder ou bien les cordes, omniprésentes), percute sans arrêt la rigidité de l’électronique incarnée par des beats puissants et des couleurs industrielles. Cette dualité est paroxystique dans le déconcertant subHuman (2007), dernier album en date de Recoil. La voix et la guitare de Joe Richardson, tout droit sorties du bayou, roots comme jamais, y croisent le fer avec les sons millimétrés de Wilder, apôtre d’une ambient ample et abyssale. Le résultat est renversant, proche du concept-album.

Expert en cadavres exquis musicaux, artiste rare (six disques en vingt ans), Alan Wilder a construit tout au long de sa carrière une œuvre complexe, moderne et progressive, mais qui a su rester accueillante. L’homme s’est aussi forgé un nom en marge de ses anciennes activités au sein de l’un des plus grands groupes d’électro-pop, sans faire de bruit. Alors, si l’anglais semble fermement décidé à rester dans l’ombre médiatique, sa musique, elle, mérite un autre sort.

Modifié par gilbert
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  • 1 mois après...

Salut Gilbert.

Pour moi, Alan Wilder c'était les épices de DM, sans lui, on a perdu ce supplément d'âme qui faisait la différence entre un bon groupe, et un groupe unique, exceptionnel.

Tout d'abord les compositions de Gore faiblissent au fur et à mesure des dernières sorties, je ne lui en veux pas, personne, aussi génial soit il, ne peut rester indéfiniment au top,

alors sans les textes de policy of truth, l'urgence de Fly on the windscreen, ou le côté épique de Never let me down again, c'est difficile de sortir un chef d'oeuvre.

Mais quoi qu'il arrive, il est clair pour moi qu'Alan Wilder cherchait à faire une oeuvre d'art, quelque chose de sérieux, comme sa formation classique lui poussait à faire, alors que maintenant

on se satisfait de peu, on ne cherche pas à creuser les ambiances avec la même ardeur, à pousser la production. 

Lorsque le premier d'Alan est sorti, il m'a tout de suite parlé, il y avait une revendication radicale, il se foutait  carrément qu'il n'y ait pas de single, que certains titres étaient très répétitifs, parce que la finesse

se manifestait dans les interstices. Bloodline était plus abordable et m'a moins impacté malgré Edge to Life, mais c'est surtout Unsound Methods qui m'a tué. Lucious apparatus est un condensé de ce que j'aime

dans le son Wilder, la noirceur, la moiteur, une précision dans le mixage avec une couche de crasse qui porte la tension du texte, j'aurais tellement aimé voir ce titre chanté par Dave. Liquid et Sub Human n'ont pas

trouvé chez moi un pareil engouement sauf pour quelques titres comme alléluia ( et son sample pris à tangerine dream) ou Jezebel qui était comme une réponse à Moby avec sa relecture du titre du Golden gate

quartet. Et puis il y a enfin (hélas, croisons les doigts) son ses prestations live ou j'ai retrouvé la volonté de produire quelque chose qui flirte à nouveau avec l'art contemporain où le propos n'est pas de faire danser

à tout prix.

Son départ de DM c'est le départ de la radicalité, d'une vision artistique, jamais plus on ne verra d'expérimentation comme à l'époque de Pipeline où DM samplait pour obtenir un son audiophile et électronique à la

fois, il y aurait tant d'exemples à citer.

Je suis conscient que mes propos peuvent choquer, et ce n'est pas le but, car ils ne sont que le reflet de mes émotions face aux nouvelles productions, et c'est probablement moi qu'il faille 

mettre en cause plutôt que DM, mais j'ai mal à mon DM, et qui aime bien châtie bien, comme on dit.

Alors que Dave ait évolué et voulu avec les autres forger une nouvelle identité avec l'ajout d'un batteur, en particulier, plus rock, plus grand public, les regarde après tout, c'est leur histoire,

mais je ne m'y retrouve plus. Des compositions comme fly on the windscreen ou World in my eyes ou encore Walking in my shoes sont affaiblies par ce batteur piteux qui en fait beaucoup trop, alors

qu'il est certain que c'est ce que veut le groupe, et la présence quasi systématique de guitares dénature l'essence initiale.

Il est dommageable qu'Alan n'ait pas eu la reconnaissance de son dévouement et de sa pugnacité à faire de DM ce qu'il a été sur disque et en live pendant des décénnies, et surtout que son oeuvre 

personnelle n'ait pas trouvé un public suffisant pour lui permettre de sortir de nouveaux opus, j'ai le sentiment d'un tel gâchis peut être en suis-je mené à l'outrance envers DM, sauf que je ne peux 

pas m'en empêcher. 

En tant que musicien ultra amateur, reprenant avec plaisir les compos de l'ère Wilder en acoustique à la gratte, je mesure bien la qualité même dénudée d'un behind the wheel ou de shake the disease

qui est vraiment une perle, je pense toutefois toujours que sans Alan, on aurait pas eu Stripped, ni Enjoy the silence, entre autres, au niveau qu'elles ont atteintes.

Mes respects à tous ceux qui ne se reconnaitront pas dans ces lignes, ne m'en voulez pas, c'est probablement la nostalgie qui parle.

 

 

 

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